Rapport de stage 2019 agroalimentaire
Rapport de stage : Rapport de stage 2019 agroalimentaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar cstsaraa • 12 Novembre 2020 • Rapport de stage • 1 200 Mots (5 Pages) • 541 Vues
Étant un être-humain, j’ai une activité intellectuelle donc je pense, de là je constate mon existence, on peut donc affirmer « je pense, je suis ». Mais, je constate aussi que j'ai constaté mon existence : cela fait que j'ai donc constaté qu'il existe en moi une capacité de réflexion sur moi-même dés lors, que je pense par moi-même. Suis-je pour autant solitaire dans ma pensée ? Le fait de pouvoir (« peut ») est une affaire intime, les autres, c'est le fait de pouvoir,soit une capacité, quelle soit matérielle ou physique. Par définition philosophique, le fait de penser n'est pas le fait de réfléchir. Penser consiste en une action inédite, c'est quelque chose que personne n'a fait avant toi. Réfléchir et penser ne sont cependant pas des synonymes. Le fait d’être seul ne signifie pas un signe solitaire, nous avons été habitué des petit a faire des actions seul. Le "par soi-même" n'est pas synonyme non plus de solitude ou du moins d'une pensée immanente qui se suffirait à elle même mais le capacité à produire des idées seuls.Nous verrons que, dans un premier temps, l’homme est un être capable de penser par lui même, mais que, cette faculté est liée à la présence d’autrui, qui va chercher à imposer sa pensée au détriment de celle des autres.
"Un être qui pense par lui-même" tel est pour de nombreux philosophes ce qui distingue l'homme des autres êtres vivants et qui apparaît comme la définition même du sujet. Car l'homme est pensant, doté d'intelligence pour réfléchir et de raison pour penser. En plus d'être un homme pensant, il possède une conscience. C'est donc cette faculté qu'à l'homme à penser, autrement dit, à appliquer son esprit à concevoir, à juger quelque chose, mais surtout à en être conscient, qui lui permet de s'affirmer en tant qu'être humain libre et responsable. Pour de nombreux philosophes, l’homme est le seul être conscient et donc le seul à pouvoir penser par lui-même et de ce fait est unique et irremplaçable. Kant, d'ailleurs affirme même que c’est là, la marque de dignité de l’homme qui se distingue ainsi des animaux qui ne sont pas dotés de la pensée et qui ne constituent que des "machines" dont les actions, les réactions, ainsi que les pensées ne sont pas régies par une quelconque conscience mais obéissent à un processus biologique bien précis. L’homme serait donc naturellement capable de penser par lui-même.
Pourtant l'existence de la conscience comme conscience de soi, qui permet à l’homme de penser par lui-même n’est pas pleinement exprimée sans relation à autrui. Car ce n'est qu'en voyant autrui, qui est différent, que je prends conscience de moi-même comme être pensant, différent des autres. De plus je n'existe que si autrui me reconnaît lui aussi comme conscience, d'ou le désir humain de reconnaissance de soi par autrui afin d'exprimer pleinement sa conscience. Sans autrui je ne suis donc rien, je n'existe pas, L'homme n'est donc absolument pas indépendant d'autrui mais Autrui apparaît même comme nécessaire à la constitution de la conscience de soi qui permet à l'homme d'être une substance pensante par soi-même. En effet, La conscience qui permet, nous l'avons vu à l'homme, être pensant, de penser par lui-même, n’est pas entièrement séparée d’autrui, c'est à dire "l'autre, le moi qui n'est pas moi" comme le définit J. P. Sartre, elle est même au contraire ouverte sur les autres et sur le monde qui l'entoure. Cette nécessité d'Autrui dans la constitution d'une personne humaine tient du fait que je suis tel que j'apparais au regard d'autrui. Ainsi, par exemple, Je ne peux avoir d’ambition seul, car l’ambition implique la reconnaissance d'Autrui, le désir que les autres adhèrent à ma pensée, peut-on alors penser dans ce cas, sans se soucier de ce que pensent les autres ? Pareillement, l'influence d'autrui est présente dans toutes les marques de l'humanité, tel que la sympathie qui n'est que la participation involontaire aux émotions d'autrui ou même le dialogue, reconnaissance et intégration de la pensée d'autrui.Le cogito de Descartes, "je pense, je suis" provient, selon Hegel à la fois de soi-même et d'Autrui : Autrui est indispensable à notre existence. la conscience est donc indéniablement liée à Autrui et est en quelque sorte soudé aux autres et à leur présence.
Si, l'homme est un être pensant et conscient, donc pensant par lui-même, mais que cette conscience est nécessairement liée à la présence d'autrui qui renforce son existence, nous
...