Rapport De Stage

ieur S a perçu l’allocation d’insertion, durant 12 mois. Depuis octobre 2009 il ne la perçoit plus, monsieur éprouve de plus en plus de difficultés à gérer son budget.

Le diagnostic social montre que Monsieur a souscrit à deux crédits et à différentes dettes, dont il ne parvient plus à honorer les créances. Il a peu confiance en lui et n’est pas à l’aise lorsqu’il s’exprime ou qu’il se rende dans les institutions.

La finalité du suivi est de rendre autonome Monsieur S. dans sa gestion financière.

Afin de mener à bien cette intervention, j’ai pu mettre en place une démarche méthodologique. Cette démarche à d’abord permis de me fixer des objectifs, de mettre en place des moyens et de réaliser l’implication à travers un accompagnement social.

Afin de mener à bien cette intervention, j’ai pu mettre en place 4 objectifs globaux concernant les thèmes suivants :

* Le budget

* Le logement

* La santé

* Les démarches administratives

Afin d’atteindre ces objectifs globaux, il m’a été nécessaire de mettre en place des objectifs opérationnels : établir ensemble les priorités mensuelles, établir un dossier de surendettement, renseigner Monsieur sur les démarches de la cure, établir une aide financière en ce qui concerne la dette du résiduel du loyer.

La réalisation de ces différents objectifs opérationnels m’ont permis de me confronter au travail indirect donc administratif. J’ai dû m’organiser avec les divers écrits.

J’ai privilégié le travail direct, pour faciliter à la création de lien et de confiance avec Monsieur S. il s’agit du travail le plus important afin qu’il reprenne confiance en lui et qu’il effectue ses démarches seules.

Ces fonctions d’accompagnement ont consisté pour moi, à épauler, soutenir Monsieur S dans ses différentes démarches. Cela m’est apparue évident qu’accompagner ce n’est pas faire à la place de la personne.

Lors des différents entretiens, j’ai été alors directement confrontée aux difficultés de Monsieur S.

Tout d’abord lors de la constitution du dossier de surendettement, j’ai dû lui expliquer longuement comment il fallait remplir le dossier, nous l’avons donc remplit ensemble. Ensuite il a rédigé la lettre pour finaliser le dossier avec l’aide de sa sœur. Cette étape a été déterminante pour lui car il a dû expliquer dans quelles circonstances il en est arrivé là. De plus nous avons abordé le classement de ses documents afin de faciliter la gestion administrative de ce dernier. Au fil des entretiens une relation de confiance s’est établit. Monsieur S s’est confie sur son passé et a notamment attardé sur les périodes difficiles de sa vie dont il me dit regretter.

J’ai pu alors percevoir d’important besoin chez lui ce qui m’a permis de faire appel à différents partenaires.

Dans un premier temps, la Banque de France a été mon premier interlocuteur. En effet, le gestionnaire du dossier de Monsieur S s’est rapproché de la CESF afin de mieux comprendre la situation de celui. Suite à nos différents entretiens téléphoniques, le gestionnaire a choisit d’orienter le dossier vers un rétablissement personnel de ses dettes.

Par ailleurs, au fil des entretiens, Monsieur nous a confié qu’il était suivi depuis la fin de son incarcération par le CSST pour ces différentes addictions, à la demande du juge.

Monsieur S. nous dit avoir des troubles du comportement, il nous a dit que nous devions prendre contact avec le médecin psychiatre du centre afin qu’il nous explique sa pathologie. Ensuite, nous nous sommes rapprochées de l’assistante sociale du centre qui nous a informées que Monsieur S. envisageait une cure en ce qui concerne son addiction à l’alcool. Toute fois, elle nous a précisées que Monsieur S. n’avait pas souscrit à une mutuelle.

Pour se faire, nous avons expliqué à Monsieur S. qu’il fallait qu’il se rende à la sécurité sociale pour retirer une demande d’aide à la mutualisation.

Une demande de MASP a été rédigée lorsque Monsieur S est venu dans un état « alcoolisé », il était désorienté, et ne savait pas ce qu’il faisait à la circonscription. Ma tutrice de stage l’a reçue dans un bureau est lui a conseillée de se rendre à l’hôpital, ce qu’il a fait.

Quinze jours après, nous lui avons fixé un rendez-vous, dans lequel, je lui ai expliqué en quoi consisté la Masp.

La relation de confiance établit auparavant a permis de montrer à Monsieur S, les limites de notre intervention, et qu’un suivi renforcé serait le mieux au vue des difficultés qu’il rencontre.

Monsieur S avait peur de changer d’intervenant social, c’est pourquoi j’ai insisté sur la passation du suivi afin que Monsieur puisse trouver ses marques avec la mandataire.

La mandataire a contacté la CESF afin d’avoir de nouveaux éléments au sujet de Monsieur S. Nous avons choisit avec l’accord de ce dernier d’assister au premier entretien. A l’issue de cet entretien, Monsieur nous a dit avoir été rassurés par notre présence.

Tous les objectifs fixés au début du suivi n’ont pas été atteint. Néanmoins, Monsieur S ne ressent plus de difficulté à se rendre dans les administrations. De plus, il accepte de suivre une cure de désintoxication puis une poste cure.

Depuis l’accompagnement social, la famille de monsieur S a vu son évolution et sa prise de conscience de vouloir sortir de ses difficultés.

Enfin, la situation financière de Monsieur S semble se stabiliser. Je pense que le fait qu’il était pris en charge par un accompagnement plus renforcé lui a permis de se stabiliser et de prendre les choses en main.

A ce jour, Monsieur S a bénéficié d’un rétablissement personnel de ses dettes. De plus en Aout une réunion tripartite a lieu entre la mandataire, Monsieur S et la CESF de la CAMS afin d’établir un bilan sur la prise en charge de Monsieur. Il souhaite un renouvellement de MASP avec gestion afin qu’il puisse intégrer une cure début octobre ensuite il se rendra dans une poste cure durant un mois.

Pour conclure cette implication a été pour moi l’occasion de m’investir professionnellement avec un usager de manière quasi-autonome.

Aujourd’hui avec du recul, j’ai pu faire une synthèse de cette implication auquel je peux apporter des critiques.critiquer l’intervention

Ce suivi m’a permis de comprendre l’importance du travail partenarial

De part ses deux missions au sein du SSD, la CESF joue un rôle important dans le domaine du logement au travers des expulsions locatives. J’ai pu constater durant ce stage, qu’elle a des interlocuteurs privilégiés les CHRS.

Je vais m’intéresser de plus près au CHRS de la Maison de Jouan de Golfe Juan. Il s’agit d’une structure d’hébergement qui met l’accent sur l’accompagnement social collectif à travers différents ateliers dont l’atelier logement.

Un des objectifs de la Maison