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Rapport de stages dans un hopîtal vétérinaire

Rapport de stage : Rapport de stages dans un hopîtal vétérinaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  20 Décembre 2016  •  Rapport de stage  •  5 361 Mots (22 Pages)  •  1 547 Vues

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Rapport de stage dans l’Hospital Veterinário da Estefânia

Du 04/04/16 au 08/04/16 de l’année scolaire 2015-2016

       

         

              [pic 1]

Hugo Lesueur, 2º2

Mme Madec

Dra Cláudia Silva

[pic 2]

     Je souhaiterai remercier Dra Cláudia Silva de m’avoir répondu aussi rapidement et d’avoir empiété sur sa vie privée pour me rencontrer avant le stage, et aussi pour m’avoir aussi gentiment accueilli dans son hôpital, mais surtout pour avoir demandé à tous les vétérinaires de me laisser assister à toutes les opérations. Je voudrais aussi remercier tous le membres de l’Hospital Veterinário da Estefânia pour leur accueil et leur patience, plus particulièrement Dr Tiago et Dra Cláudia Silva d’avoir bien voulu répondre à toutes mes questions. Pour finir, je souhaiterai remercier tous les clients de l’Hospital Veterinário da Estefânia d’avoir bien voulu me laisser assister aux consultations de leurs compagnons à poils.

Sommaire :

Introduction……………………………………………...………………………….………....page 4

I) Une évolution du secteur de la médecine vétérinaire perçue comme mauvaise par les professionnels……………………………………….........................................................page 5

IA) Des signes «  avant coureurs » visibles sur place...................................................page 5

IB) Une nouvelle génération de médecins qui entraîne la chute de demande par établissement, la hausse de l’offre et d’autres choses…………………………………...page 5

II) Un métier que l’on peut qualifier de «social » toujours difficile d’accès dans un monde en évolution……………………………………………………………………………………….page 7

IIA) Des études et un métier à de nombreux débouchés, mobilisant un multitude de savoirs et connaissances……………………………………………………………………………..page 7

IIB) Un professionnel implanté dans son environnement………………………………..page 8

IIC) Un métier qui vit avec les avancées technologiques, techniques et scientifiques de son temps………………………………………………………………………….……………….page 8

Conclusion……………………………………………………………………...…………....page 10

 

 

    Chez moi, nous avons toujours eu des animaux domestiques. C’est sans aucun doute possible pour cela que j’ai toujours été un grand admirateur des chiens, car c’est des chiens que nous avons toujours eus, mais aussi des animaux en général. Étant assez sensible de nature, j’ai aussi toujours détesté de voir des animaux souffrir. Voilà pourquoi le métier de vétérinaire m’est régulièrement venu à l’esprit lorsque l’on m’a posé, de nombreuses fois, l’inévitable question « Et toi, qu’est-ce que tu voudrais faire plus tard ». Après tout, c’est tout de même une superbe profession. Cependant, bien que j’aie souvent accompagné mes parents aux consultations de nos chiens chez le vétérinaire, je n’avais pas vraiment d’idée précise, relativement aux fonctions, compétences et autres caractéristiques du métier. Voici pourquoi, dés que l’on m’a dit que je devais exécuter un stage d’une semaine en entreprise, j’ai directement pensé à une clinique* ou un hôpital* vétérinaire.

    L’Hospital Veterinário de Estefânia (HVE) est, comme explicité dans son nom, un hôpital vétérinaire qui se situe à Estefânia, à côté de Saldanha (voir annexe 1). C’est un hôpital privé* fondé par Dra. Cláudia Silva, actuelle administratrice, en 2001, composé par huit vétérinaires, qui se relaient au service de consultations et d’urgences, X auxiliaires*, ainsi que deux réceptionnistes et une femme de ménage (voir annexe 2).Cet hôpital avait été mon premier choix (et le seul auquel j’avais fait une demande, puisque l’on m’a assez vite répondu que j’étais accepté) pour deux raisons simples : premièrement, je voulais aller dans un hôpital car ils proposent plus de services, et j’aurai donc plus de choses à faire, en plus de pouvoir rencontrer plusieurs professionnels différents, et, deuxièmement, l’HVE se situe à une dizaine de minutes à pied de chez moi.

    Durant ma semaine de stage, j’ai pu observer plusieurs consultations, que se soit des consultations de routine, des « consultações de alta* »,ainsi que la première partie d’une euthanasie, une intervention d’urgence auprès d’un chien, et deux opérations. Étant donné le fait que je n’aie aucune expérience théorique, on ne m’a pas confié de missions très importantes, si ce n’est de nettoyer les tables après les consultations auxquelles j’avais assisté, nourrir trois chatons accueillis par l’hôpital dés ma visite de l’établissement terminée le premier jour, aider à soulever un chien qui ne pouvait pas marcher après une série de spasmes violents, aider à « réveiller » une chatte qui mettait beaucoup de temps à revenir à elle après une anesthésie générale et tenir compagnie et immobiliser le chien auprès duquel une intervention d’urgence avait été sollicitée pendant que le vétérinaire mettait l’appareil à rayons X en marche.

     Pour en revenir à moi, on m’a toujours dit, notamment le dresseur de notre chienne actuelle, que la médecine vétérinaire est le second choix de ceux qui n’arrivent pas à entrer dans les facultés de médecine « humaine ». Aussi, on m’a dit de privilégier l’étranger, si jamais j’étais décidé à exercer ce métier, parce que, au Portugal, c’était « bouché depuis quelques années, et ce n’est pas près de changer » (nom du mec, ex-militaire portugais, et entraîneur de berger-allemands). Je me suis souvent demandé pourquoi est-ce que cela aurait changé si brutalement, puisqu’il me décrivait cela comme quelque chose qui avait perdu tout son prestige d’un jour à l’autre. C’est pourquoi, durant les pages suivantes, nous répondrons à la question suivante : Comment ont évolué la profession et le métier de vétérinaire au cours de ces deux dernières décennies ?

    Pour répondre à cette question nous verrons, dans un premier temps, comment est perçue cette évolution par les vétérinaires, puis, dans un second temps, ce qu’il en est du métier de vétérinaire aujourd’hui.

I) Une évolution du secteur de la médecine vétérinaire perçue comme mauvaise par les professionnels

IA) Des signes « avant-coureurs » visibles sur place

    Avant le début de mon stage à l’HVE, je m’imaginais des journées très chargées, des animaux malades et/ou blessés dans tous les coins, une salle d’attente pleine de maîtres inquiets, et toutes autres situations montrant à quel point le personnel y est débordé. Aussi, j’avais d’une salle d’opération l’image simple d’une table, quelques machines, telles que celles qui faisaient inhaler aux animaux les gaz anesthésiants, un chirurgien, un ou deux auxiliaire(s), et, bien évidemment, un animal allongé sur la table d’opérations, le ventre ou la cuisse ouvert(e).

    Ce n’est cependant pas ce que j’ai pu observer une fois sur place. En effet, nombreux ont été les après-midi où il n’y avait pas un chat (sans mauvais jeu de mots), et où tout le personnel, moi compris, à condition de m’y inclure, était dans son intégralité réuni dans la ‘salle commune’, où l’on attendait la visite d’un patient en se racontant des blagues ou en surfant sur Internet. Aussi, durant les deux opérations auxquelles j’ai eu la chance d’assister, à savoir deux stérilisations de chattes, qui font partie des opérations les plus simples et récurrentes, j’ai pu constater qu’il y avait bien un chirurgien et une auxiliaire en action, mais aussi au moins deux personnes, dont moi, inactives et inutiles au bon déroulement de l’intervention en plus.

    J’en suis arrivé à la conclusion suivante : de deux choses l’une, soit plus personne n’a d’animal/aux domestique/s malade/s ou blessé/s, ce qui n’est que peu probable, quand on sait qu’il y a environ X chiens et Z chats dans Lisbonne, ainsi qu’une ribambelle d’oiseaux et autres animaux domestiques, soit il y a trop de professionnels qui travaillent dans le secteur de la médecine vétérinaire à Lisbonne.

    Je me suis alors souvenu de voir, en rentrant  de l’école, une clinique à Campolide, un hôpital à Arco do Cego, ainsi qu’une autre clinique à Praça do Chile. J’ai donc opté pour la seconde option, à savoir qu’il y ait trop d’offre dans le secteur à Lisbonne.

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