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TN1 Com5002 Culture organisationnelle

Dissertation : TN1 Com5002 Culture organisationnelle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  23 Janvier 2018  •  Dissertation  •  1 932 Mots (8 Pages)  •  1 141 Vues

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TN1 COM5002 Culture organisationnelle

Définition du mot "Organisation :

Le mot "organisation" possède plusieurs définitions. Dans un contexte général, on parle d'organisation pour un ensemble d'individus tournés vers un but commun. Cela implique une certaine structure hiérarchique, ainsi qu'une personne qui dirige le tout, un comité de direction ou une sorte de groupe de décision. Ensuite une organisation peut être à but lucratif ou non, comme une entreprise de construction ou une association sportive.

Les différentes approches de la culture organisationnelle, de la gestion et de la communication en entreprise possèdent chacune leur propre conceptions de ce qu'est une organisation, et comment elle doit fonctionner.

L'approche mécaniste possède une vision très carrée et très stricte de ce qu'est une organisation, un ensemble d'individus dont le fonctionnement très vertical ressemble plus à une machine dont les grands rouages contrôlent les mouvements des rouages plus petits. L'approche mécaniste fonctionne selon l'organisation scientifique du travail (Taylor) et selon les principes de l'administration classique (Fayol).

L'approche selon le modèle systémique définit l'organisation comme un ensemble d'éléments en interaction, où l'accent est mis sur l'inter-relativité (l'adaptation constante) avec l'environnement, aussi bien interne qu'externe. Cette vision très organique a été très influencée par les études de biologie de son créateur, Von Bertalanffy, puis reprise par Bertrand et Guillemet qui ajoutèrent les notions de système et de sous-système pour découper une entreprise en secteurs distincts.

Dans ces deux visions, l'importance se situe au niveau de la structure de gestion, des processus liés à cette dernière, et à l'adaptation constante à l'environnement interne/externe. La vision humaniste de la culture organisationnelle attache quant à elle plus d'importance aux acteurs de l'entreprise. Dans cette vision, on privilégie le côté humain, les besoins et la satisfaction des membres plutôt que de se focaliser sur les processus de gestion seulement.

Ma définition du mot organisation emprunte un peu aux trois approches observées plus haut. Il faut la rigueur et la rationalité de l'approche mécaniste pour assurer un bon fonctionnement à un groupe, mais une organisation c'est aussi un groupe composé de plusieurs personnes qui chacune possèdent des besoins, des envies, des rêves à satisfaire et à tenir compte. Enfin, pour qu'un groupe soit organisé et que ses membres ne courent pas dans tous les sens, il faut découper ce qu'est une organisation en différentes parties bien délimitée, chacune avec un champ d'action précis, ce qui permet d'avoir une répartition des tâches optimale. L'environnement externe définit l'organisation, ses buts, ses moyens, et nécessite de ce fait une adaptation et des changements constants.

Une organisation c'est donc un groupe qui possède une certaine structure de gestion, composé de membres se souciant de leur bien-être commun afin de garantir un climat interne stable, où se pratique une division du travail et des tâches en fonction des buts à atteindre, tout en gardant un esprit ouvert aux changements que dicte l'environnement externe.

Définition du mot "Culture" :

Le mot "culture" est une notion complexe qui elle aussi présente plusieurs définitions. Tout d'abord la culture n'est pas innée, par opposition à la nature. Créé par l'homme, la culture représente les acquis que ce dernier acquiert au fil de son éducation. L'ensemble des manifestations humaines telles que l'art, la technique, la politique en font partie.

Dans le sens sociologique du terme, la culture représente un ensemble de valeurs, croyances et codes moraux qui rassemble les individus et les unis. La culture est une composante essentielle à tout groupe organisé car elle permet de cimenter les rapports entre individus ainsi que de faciliter la prise de décision et les changements au sein d'un groupe qui partage les mêmes valeurs et pensées.

Ma définition de la culture n'est pas vraiment différentes de celles proposée ci-dessus, l'ensemble des acquis de l'homme ainsi que les systèmes de croyances/valeurs nous définissent et définissent notre appartenance à un groupe. Il est intéressant de constater à quel point ces facteurs peuvent être responsable de l'émergence d'une sorte de religion au sein de l'entreprise (Apple et le "I-fanatisme" par exemple).

Définition du mot "Culture organisationnelle" :

La culture organisationnelle représente la perception et l'interprétation des valeurs, des croyances et des codes moraux d'une organisation que se donnent ses membres afin d'être en mesure de se comprendre, d'apprendre, et d'agir. Elle joue un rôle primordial dans l'organisation dans la mesure où comme vu précédemment elle cimente les rapports entre individus, et permet d'avoir une pensée commune au travers du partage des valeurs/croyances. Le code moral impliqué dans la culture organisationnelle est de nature implicite et permet aux membres de se considérer comme une sorte de "famille", cela peut même aller jusqu'à supplanter les règles strictes et explicites du règlement de l'entreprise. On peut voir cela comme avec l'exemple d'Apple donné plus haut en une sorte de "religion d'entreprise" qui dicte la conduite et la pensée à adopter. D'une certaine manière, la culture d'entreprise renforce l'alignement à la mission de l'entreprise car elle permet avec ce système de valeurs/croyances de définir clairement ce qu'elle défend. Cette cause commune assure aussi sa durabilité et la fidélisation de ses membres.

Une culture organisationnelle basée sur les principes des relations humaines se verra plus insistante dans son application sur les besoins des membres, et mettre plus l'accent sur l'appartenance à un groupe. Cela développe les rapports entre individus et permet de les lier à une cause commune qui se révèle souvent bénéfique en période de crise. Un climat interne stable est souvent synonyme de durabilité et d'efficacité.

La culture axée plutôt mécaniste elle semble en être l'inverse, quand on essaie de l'expliquer on y retrouve les mots "planification", "productivité", "analyse financière" et cela tend à sonner comme un ensemble de processus de gestion analytique et quantitatif plutôt qu'à un groupe humain et uni.

Pour l'approche selon le modèle systémique, Schein définit la culture organisationnelle comme "un ensemble de présuppositions utilisées pour régler les problèmes d'adaptation à l'environnement externe et à l'intégration interne".

A première vue, cette approche considère que la culture organisationnelle ne constitue pas un domaine de recherche et d'application concret, mais plutôt qu'elle représente un concept abstrait. On la considère comme "un sous-système de l'organisation traitant l'adaptation interne et externe". On se rapproche plus du courant de pensée mécanique qu'humaniste.

Une vision négative de la culture organisationnelle est la vision politique de Mumby. Il voit cette dernière comme un instrument de pouvoir, comme un moyen de manipulation par lequel le haut de la structure hiérarchique peut contrôler les niveaux inférieurs. On retrouve le même esprit que dans la pensée de Deetz en communication organisationnelle (avec qui d'ailleurs il a même écrit un livre) notamment dans la théorie de la domination managériale.

Ma définition de la culture organisationnelle se rapproche plus de la vision humaniste que des autres approches. Etant né et ayant grandi en Suisse, la démocratie et le respect des besoins de chacun me semblent prioritaires. Des approches systémiques et mécanistes émane une certaine volonté de minimiser voir d'ignorer le côté vivant et humain d'une organisation, cela me rappelle (de très loin mais quand même) le fordisme. Je trouve aussi que Mumby et Deetz vont un peu loin dans leur pensée, et que même si beaucoup de managers n'ont pas beaucoup de préoccupations pour leurs subordonnés et leurs besoins, la culture organisationnelle n'est pas un moyen pour eux d'exercer plus de pouvoir sur leurs travailleurs.

Je

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