La Structure Organisationnelle Et La Productivité
Rapports de Stage : La Structure Organisationnelle Et La Productivité. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresUniversité de Western Ontario. Il est l'auteur de l'extrémisme Rational: L'économie politique du radicalisme (2006), L'économie politique de la dictature (1998), et (avec Albert Breton) de la logique bureaucratique de conduite (1982), tous publiés par Cambridge University Press. Il est également rédacteur en chef ou le coéditeur de 9 autres livres, et de nombreux articles dans des revues professionnelles et des livres. Il a également écrit deux programmes de radio sur l'économie politique de la Société Radio-Canada «Idées» en série.
Source : The American Economic Review, Vol. 76, No. 3 (Jun., 1986), pp. 530-538.
Publié par : American Economic Association, 09/03/2012 11:38.
L'American Economic Association
(Association américaine d'économie, AEA) est la plus ancienne et la plus connue des organisations professionnelles en économie. Elle a été fondée en 1885. Son actuel président est ‘Daniel McFadden’ de l'université de Californie, Berkeley.
L'AEA publie traditionnellement trois journaux académiques: l'American Economic Review, le Journal of Economic Literature et le Journal of Economic Perspectives.
Depuis janvier 2009, il existe quatre nouvelles revues :
1. l'American Economic Journal : Macroeconomics,
2. l'American Economic Journal : Economic Policy,
3. l'American Economic Journal : Applied Economics,
4. l'American Economic Journal : Microeconomics.
L'association est aussi en charge d'une base de données bibliographique analysant et indexant, depuis 1969, la littérature internationale dans le domaine des sciences économiques et financières mais aussi sociales.
1ère partie :
Présentation générale de l’article
1. Cadre organisationnel
La structure organisationnelle d’une entreprise définit la hiérarchie des responsabilités et crée les différents niveaux de la communication au sein de cette entreprise.
La manière dont une structure organisationnelle est mise en place et administrée peut avoir un effet direct sur la productivité des entreprises. Dans ce sens, le contrôle du rendement des employés au sein d’une organisation influence l’efficacité de cette dernière.
Pour ce faire, il faut commencer par détecter le modèle de gestion d’entreprise mis en place en se posant les questions suivantes: Quelle est la nature de mon entreprise? Qui sont mes clients? Quels sont leurs besoins et leurs attentes? Quelles sont mes offres de service qui contribuent aux besoins et aux attentes des clients? Quels sont mes objectifs opérationnels? Comment puis-je répondre à mes objectifs? Comment puis-je mesurer la performance de mon entreprise?
Ensuite, il faut identifier les compétences organisationnelles qui reflètent l’agencement des compétences humaines, des processus opérationnels, des éléments de la technologie et de l’infrastructure qui, collectivement, créent de la valeur pour les clients et les actionnaires : Quelles compétences organisationnelles devrais-je avoir pour répondre aux attentes des clients et surpasser mes objectifs de performance?
Il faut aussi définir les processus opérationnels clés. Les efforts et les investissements devraient toujours cibler l'amélioration des processus opérationnels clés : Quelles sont les compétences organisationnelles qui ajoutent à l’expérience des clients? Quelles sont les activités et étapes essentielles du processus? Quels sont les données d’entrées et les résultats? Quelles sont les mesures et comment puis-je améliorer le processus? Quels sont les éléments déclencheurs des activités? Comment les processus sont-ils liés? Quelles sont les activités ou les pratiques automatisées? Lesquelles exigent une intervention manuelle?
De même, il faut structurer l'organisation pour permettre l'exécution efficace des processus clés qui ajoutent de la valeur aux clients et à l'entreprise : Quelles sont les tâches, les rôles et les emplois de la main-d’œuvre? Quelles compétences, aptitudes et qualités exigent les tâchent opérationnelles? Quel est le nombre d’effectifs requis? Quels sont les rapports hiérarchiques? Comment sont prises les décisions? Quelle est la structure optimale qui rapporte le plus de valeur et génère le plus de bénéfices?
Finalement, il est nécessaire de prendre avantage de la technologie et des actifs puisque la technologie performante est un facteur multiplicateur de la performance : Quels investissements sont nécessaires? Quelles tâches peuvent être automatisées? Comment la technologie existante peut-elle être rentabilisée?
2. Intérêt du sujet
Dans cet article Les auteurs essayent d’approcher le sujet en fixant des hypothèses et en proposant des solutions très importantes dans le monde académique, qui seront la base de recherche pour d’autres théoriciens, ainsi les applications potentielles des constats et résultats de ce travail sont importantes pour comprendre le fonctionnement des organisations tant publiques que privées et comment ces dernières peuvent arriver à un bon fonctionnement interne permettant d’augmenter leur productivité.
L’intérêt principal de ce travail de recherche est l’étude des forces (formelles et informelles) génératrices de la croissance économique des organisations et des institutions capables, au moyen d’incitations, de favoriser ces forces. Et comment elles peuvent arriver à un stade de productivité raisonnée en fonction de l’organisation, la gestion et les relations inter-employés ? Cette question est très importante pour l’avenir des sociétés qui souffrent souvent d’une productivité limitée aux motivations matérielles et aux incitations au travail. Donc, La croissance économique a un rôle primordial dans l’accroissement du bien-être.
3. Problématique
Dans ce travail ‘Breton’ et ‘Wintrobe’ cherchent à répondre et à approcher la problématique suivante (composée en sous problèmes) :
Pourquoi certaines entreprises sont «mieux organisées» que d'autres ? Pourquoi ces entreprises (ou pays) sont en mesure de réaliser des changements dans le capital et la connaissance (knowledge), tandis que d'autres ne les font pas ? Et finalement, quel est l'impact de la distribution de confiance, des changements dans : les promotions, le chiffre d'affaires, et les avantages non contractuels indirects, sur la productivité de la firme ?
4. Questions de recherche soulevées
* Est-il est nécessaire de coopérer verticalement, horizontalement ou dans les deux sens pour augmenter la productivité d’une entreprise ?
* Comment des structures mal conçues conduisent à un gaspillage des ressources ?
* Comment éviter l'improvisation et déterminer correctement le nombre de niveaux de gestion ?
* Comment structurer l'organisation de façon à ce que les managers ajoutent de la valeur aux tâches de leurs subordonnés ?
* Comment une bonne structure organisationnelle peut permettre aux individus de faire preuve de créativité et d'entrepreneuriat ?
* Comment peut-on déterminer avec précision le potentiel actuel et futur des individus dans une organisation et identifier rapidement ceux qui ont le potentiel d'accéder à des postes supérieurs ?
5. Place dans le débat scientifique
5.1. Intérêt dans le débat académique sur le sujet
Parallèlement à l’implication grandissante des chercheurs et théoriciens dans la recherche fondamentale, ce sujet ‘Organizational structure and productivity’ tient une présence importante au niveau du monde académique, en particulier grâce à ses Services d'analyse économique et sociale, les deux auteurs ‘Breton’ et ‘Wintrobe’, offrent l’intert majeur de débattre le sujet et de réaliser l’échange privilégié entre la recherche économique (fondamentale et appliquée) et le monde économique et social (acteurs politiques, fédérations professionnelles, organisations syndicales, entreprises privées, institutions et administrations publiques).
Jusqu'à présent, ces échanges peuvent prendre essentiellement deux formes :
1. D’une part, l’étude vise à mettre clairement en évidence les mécanismes (économiques, institutionnels,...) qui ont déterminé les développements économiques récents et qui sont susceptibles d’influencer le contexte économique à court et moyen termes.
2. D’autre part, le Service d’analyse économique s’efforce de répercuter hors de la sphère académique les travaux de recherche menés au sein des différents axes de recherche, donc ce qui permet La diffusion de ces travaux, la participation à des colloques
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