Tp : compte rendu sur le cancer
TD : Tp : compte rendu sur le cancer. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Yarabyaalehaka • 1 Mars 2018 • TD • 916 Mots (4 Pages) • 1 388 Vues
Nour Ouadhèn 1S1
Compte rendu du TP 9
« Perturbation du génome et cancérisation »
Consignes :
- Partie 1 : Après avoir présenté les étapes conduisant à un cancer, expliquez le rôle de la protéine P53 dans la régulation du cycle cellulaire et son implication dans le processus de cancérisation.
- Partie 2 : Montrez que les processus de cancérisation peuvent être liés à des facteurs externes et expliquez comment on peut prévenir d’un cancer.
Étapes conduisant à un cancer :
On sait grâce au document 2 mis à notre disposition que les mutations qui apparaissent régulièrement dans les cellules somatiques sont corrigées par des mécanismes de réparation de l’ADN. Or on sait qu’il peut exister des défaillances au sein de ce système réparateur, donc certaines mutations ne vont pas être corrigées. Ensuite, on nous dit que ces cellules peuvent conférer un avantage sélectif à la cellule mutée. Par la suite, de nouvelles mutations peuvent renforcer cet avantage sélectif chez des cellules descendantes entraînant à la fin la formation de cellules cancéreuses immortelles, dont la fonction initiale au sein de l’organisme est transformée et qui se multiplient activement conduisant à la formation d’une tumeur. Cette dernière grossit au fil du temps et stimule le développement de nouveaux vaisseaux sanguins à son contact afin de pouvoir faciliter son approvisionnement en nutriments et de permettre aux cellules tumorales de migrer vers d’autres régions de l’organisme, étant à l’origine de la création de cancers secondaires.
Le rôle de la protéine P53 dans la régulation du cycle cellulaire :
La protéine P53 est localisée au niveau du bras court du chromosome 17. On sait grâce au document 6 que cette protéine contient 3 zones importantes correspondantes aux 3 acides aminés : Arginine ( 175ème a.a ) , Arginine ( 248ème a.a) , Arginine ( 273ème a.a ) . Le rôle de cette protéine est d’arrêter momentanément le cycle cellulaire lorsque des mutations de l'ADN sont présentes en grand nombre dans la cellule. Elle est impliquée dans le contrôle de l'expression d'autres gènes lors des agressions cellulaires ( UV , ou autres agents cancérigènes ) . La protéine P53 a pour rôle principal de contrôler la division cellulaire en vérifiant l'intégrité de l'ADN. Si ce dernier n'est pas correct, elle stimule la voie de l’apoptose entraînant la mort de la cellule. Si au contraire l'ADN a pu être réparé, le cycle cellulaire se poursuit.
Cependant, des mutations peuvent se produire au niveau de la séquence nucléotidique du gène p53 entraînant une modification de la structure primaire et tertiaire de la protéine P53, la rendant non fonctionnelle ou la supprimant complètement. Ainsi, l'expression d'autres gènes lors d'agressions cellulaires n'est plus contrôlé, et le contrôle de la division cellulaire aussi.
Les processus de cancérisation peuvent être liés à des facteurs externes
Bien que le processus de cancer est généralement lié à une perturbation génotypique, on peut affirmer en lisant les documents mis à notre disposition, qu'il existe d'autres facteurs pouvant entraîner ce processus. Par mis ces facteurs, nous avons d’abord les agents mutagènes comme les rayons U.V responsables d'agressions cellulaires et augmentant le nombre de mutations dans ces dernières. Ensuite, nous avons également l'intervention de certains virus , comme le HPV étudié qui peut être à l'origine d'un processus de cancérisation. On nous dit que ce virus, qui est une des IST les plus fréquentes entraîne avant tous une infection non durable . Mais dans 3 à 10% des cas il persiste car son génome s’intègre de façon permanente dans les chromosomes des cellules infectées et qu'à peu près 10 ans après la contamination, 20% des femmes infectées développent des lésions pré-cancéreuses du col de l'utérus . S'il n y a pas traitement, les femmes portant ces lésions développent un cancer du col de l'utérus, en moyenne 15/20 ans après contamination .
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