L'industrie du sucre dans le cadre du droit et de la déontologie

Table des matières

Introduction        2

I-        Quel est le cycle de vie du produit et quels problèmes éthiques présent-ils ?        3

1.        Le début du cycle : la production primaire        3

Lorsque l’on parle de production primaire, on ne peut s’empêcher de penser au producteur lui-même.        3

2.        La transformation et le conditionnement        5

3.        De la distribution à la consommation : la fin du cycle de vie        6

II-        Comment les différentes institutions ont agies pour contrer  ces problèmes        7

A)        L’État français        Erreur ! Signet non défini.

B)        L’entreprise Ferrero        Erreur ! Signet non défini.

Conclusion        10

Introduction

Dans ce dossier dont le thème est L’industrie sucrière dans le monde : responsabilité sociétale des entreprises et des consommateurs nous allons parler d’un produit que nous consommons tous les jours, parfois sans nous en rendre compte ou encre sans le savoir : le sucre.

Le sucre est une vaste appellation. Le produit tel que nous le connaissons est principalement composé de saccharose.

Il peut prendre plusieurs formes (poudre, blocs, sucre glace…) et plusieurs couleurs (blanc, brun). Nous le connaissons aussi sous plusieurs appellations : sucre, cassonade…

À l’heure où nous parlons les jeunes américains consomment quotidiennement 3 fois la dose journalière préconisée par l’OMS, soit environ 19 cuillères à café de sucre par jour !

Le sucre s’immisce partout dans notre alimentation et cette surconsommation cause consciemment des torts à l’être humain, parfois en collaboration avec des Gouvernements.

C’est pourquoi nous pouvons nous demander si d’un point de vue de responsabilité sociétale nous pouvons continuer à consommer autant de sucre au détriment de tous ? Mais aussi si les mesures mises en place par les diverses institutions servent réellement à nous faire changer nos habitudes alimentaires ?

Pour cela nous remonterons les différentes filières de l’industrie sucrière et verrons quels sont les problème d’ordre éthiques qu’elles soulèvent puis comment les différentes institutions, gouvernementales ou non ont mis en place des protocoles pour contrer ce problème.

1. Quel est le cycle de vie du produit et quels problèmes éthiques présent-ils ?

Dans cette partie nous verrons quels sont les étapes du cycle de vie du produit, autrement dit du sucre et quels problèmes éthiques ils présentent.

Tous d’abord il faut comprendre le sens du mot éthique :

L’éthique est « L’ensemble des principes moraux qui sont à la base de la conduite de quelqu'un. »^[1] 

Aussi l’éthique n’est pas encadrée par une loi étatique. C’est plus un principe moral appliqué par certaines personnes, morales ou physiques, telles que les entreprises pour montrer qu’elles sont honnêtes, et font preuve de respectabilité, cela afin de minimiser les conséquences de leurs actes si un procès est intenté contre elles.

Nous pourrions donc considérer l’éthique comme une loi parallèle non pas régie par un État ou un gouvernement mais plus par un groupe culturel (les employés de l’entreprise, si l’on reprend l’exemple utilisé précédemment), dans laquelle il n’y aurait pas de sanctions pénales mais plus des reproches sociaux afin d’avoir un encadrement particulier et uniquement interne à un groupe donné.

Si l’on regarde le cycle de vie du sucre, on peut diviser ce dernier en 5 étapes principales, de la récolte à la consommation. Ces phases sont : la Production primaire, la transformation et le conditionnement, la vente à un grossiste puis la vente à un distributeur et enfin la consommation.

 Si l’on résume grossièrement ces étapes, elles consistent à récolter des plantes sucrières (betteraves, cannes) pour en retirer leur sève, la purifier et la cristalliser puis l’emballer avant de distribuer le produit final afin qu’il soit consommé.

1. Le début du cycle : la production primaire

Lorsque l’on parle de production primaire, on ne peut s’empêcher de penser au producteur lui-même.

On voit apparaître deux types de production majoritaires : la production de masse, très mécanisée et la production artisanale.

La production de masse concerne plus celle de la betterave ou de la canne à sucre alors que le sucre artisanal sera issu de canne à sucre mais aussi à partir de la sève de palmier dattier ou palmier à sucre.

Nous allons nous concentrer sur la production de masse, qui est la plus utilisée aujourd’hui.

Tableau 1 : Dix plus grands producteurs de sucre au monde en 2014-2015 ^[2]

Comme nous pouvons le voir dans le tableau 1 la majorité des pays produisant le sucre sont des pays que ‘on pourrait dire du « sud » soit des pays en développement. L’économie de ces pays est donc principalement basée sur l’agriculture.

Cela pose un problème puisque depuis presque toujours puisque le marché du sucre est très volatile (graphique 1)

Graphique 1 : prix moyen mensuel du sucre ^[3]

[pic 1]

Or depuis plusieurs décennies, au niveau mondial la production sucrière est bien supérieure à la consommation, ce qui implique une baisse des prix mais aussi une augmentation du stock.

Le problème éthique que nous rencontrons dans cette situation est que 35% de la production est exportée; et comme dans tous les accords commerciaux ces derniers suivent les accords et les ententes entre pays. Ce genre de politiques commerciales ont encore aujourd’hui un impact négatif sur le commerce du sucre au niveau mondial ainsi que sur son prix, défavorisant les pays plus pauvres, contraints de se plier aux exigences des plus riches et renforçant donc les inégalités entre les deux.

1. La transformation et le conditionnement  

Tout d’abord il faut savoir qu’il existe deux types de plantes sucrières : la betterave et la canne à sucre.  La canne à sucre a besoin de plus de soleil et de chaleur pour se développer c’est pourquoi on la retrouve plus dans les Antilles ou encore sur l’île de la Réunion.

Les betteraves ont un cycle sucrier bisannuel c’est-à-dire que leur production se déroule sur deux ans : la première année on les laisse grandir et leurs racines se gorger de sucre et la deuxième, les plantes sont récoltées et transformer.

Leur récolte et en quasi-totalité mécaniser (contrairement à la canne à sucre qui est encore récoltée à la main).  Afin de ne pas perdre de leur sucre les plantations de betteraves doivent être à proximité d’une sucrerie (usine de transformation).

Elles sont ensuite coupées, puis lavées. L’un des problèmes de cette étape se situe ici : le lavage nécessite des quantités considérables d’eau. Cela a donc un impact sur l’écologie et la durabilité de nos ressources.

Une fois découpée elles sont mélangées à de l’eau tiède, de la chaux ainsi que du gaz carbonique, puis le mélange est filtré afin de le débarrasser de ses impuretés Lors de ce procédé, on utilise là encore une grande quantité d’eau.