La sociologie criminelle

Sociologie criminelle

Introduction :

« La sociologie criminelle étudie le phénomène criminel en tant que phénomène social et phénomène de masse. Elle s’occupe de l’étude de la criminalité considérée dans son ensemble, comme de l’analyse de l’influence de l’environnement familial et social du délinquant et des relations interindividuelles qui s’établissent entre le délinquant et son environnement. C’est la sociologie criminelle encore qui se penche sur les problèmes du reclassement social du délinquant comme celui de la prévention collective du crime et de la prise en charge des victimes. »

Les grandes étapes de la sociologie criminelle française :

• Du début du XIXème siècle jusqu’à la première guerre mondiale : l’Ecole cartographique ou géographique, l’Ecole socialiste, l’Ecole de l’interpsychologie, l’Ecole française du milieu social, etc.
• De la première guerre mondiale à la fin des années 60.
• Des années 70 aux années 90.

Deuxième partie : Approches « Structurelle »

1. La sociologie criminelle marxiste[pic 1]

Idéologie capitaliste[pic 2]

Superstructure politique juridique[pic 3]

Système économique capitaliste

• Les chercheurs cherchent à faire comprendre aux ouvriers que la société marxiste fonctionne comme ça.

1. La délinquance comme produit des conflits de classe.

Pour les marxistes, en interrogeant le code pénal d’une société on arrive à voir comment les dominants contrôlent, assurent une répression des classes dominées.

1. W. BONGER : Criminalité et conditions économiques

II va réfléchir sur la criminalité et la situation économique suite à un appel d’ordre.

Dans le livre « Criminalité et conditions économiques » (1905), BONGER fait la synthèse sur la criminalité des travaux biologiques.

1. Classification et analyse des différents types de crimes

1. Vagabondage et mendicité

Cela est puni par la loi ; Il y en a qui ne peuvent pas vendre leur force de travail. Le système capitaliste crée forcément des personnes exclue du monde du travail car ils sont dans l’incapacité de vendre leur force de travail.

Pendant les crises économiques et en hiver il y a plus d’arrestation pour mendicité ou vagabondage. Si les théories biologiques étaient justes, il y aurait eu plus de vagabond et de mendiant.

• C’est le système économique qui met en place cette criminalité.

1. Vols et crimes analogues

• Vols commis par misère

Elle vole pour manger ou pour se loger. « Pour que l’homme puisse vivre, il faut que la société réponde à ces besoins fondamentaux. Si l’homme n’a pas de nourriture suffisante, s’il n’a pas de vêtements pour se garantir du froid, si l’occasion de se reposer lui manque, … sa vie est en danger. »

Cette criminalité n’est pas rare mais n’est pas forcément puni par prison ferme. Les vols commis par misère sont plus importants en moment de crise économique et en hiver.

• C’est encore le système économique qui met en place cette criminalité.

• Vols commis par cupidité

Ces personnes ne volent pas par nécessité. Ce vol se résulte des inégalités de plus en plus présentes dans la société capitaliste. Cela reprend GUERRY et QUETELET qui avaient remarqués que la criminalité était beaucoup plus importante lorsqu’il y avait des inégalités.

Néanmoins, les plaintes enregistrées dans les commissariats ne sont cependant pas représentatives. :