L'audit
Commentaires Composés : L'audit. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresentreprise a connu ces dernières années un développement considérable. C’est avec une image de modernité et d’efficacité que cette technique s’impose aujourd’hui dans le monde du business. Il s’appuie sur trois grands facteurs : la richesse du concept, l’exigence des compétences étendues des auditeurs et la rigueur de la méthode.
Nous allons commencer cet exposé en donnant une définition explicite de ce qu’est l’audit. Puis, nous continuerons l’étude en analysant ce que sont les principes d’une démarche d’audit, pour enfin finir par en énoncer les différentes typologies.
PREMIERE PARTIE
I Synthèse générale
Définition générale de l’audit :
Commençons par la définition de l’audit du dictionnaire juridique: « L'audit est la procédure de vérification dans un domaine comptable, fiscal, juridique, ou social confiée à un professionnel dénommé quelquefois "auditeur", dont la mission est de contrôler l'opportunité d'un projet ou la conformité à la loi, d'un acte ou d'une série d'actes juridiques et d'en faire rapport. »
Plus simplement, l’audit est un examen mené par un professionnel indépendant, en vue de donner, sur l’objet examiné, une opinion sur la concordance de cet objet avec le référentiel applicable. Cet examen consiste à établir puis mettre en œuvre une méthodologie qui examinera, par exemple, les comptes annuels, semestriels, intermédiaires ou encore une branche d’activité. Cette expertise est réalisée par un agent compétent et impartial.
Toute institution doit rendre compte de ses activités mais également de ses ressources. De plus, le personnel de l’institution en question doit pouvoir fournir des informations financières sûres au Conseil d’Administration et aux investisseurs extérieurs comme les actionnaires et les bailleurs de fonds. De ce fait, pour vérifier la validité des informations fournies par l’institution, les investisseurs font appel à des auditeurs. Les auditeurs financiers et réglementaires sont des commissaires aux comptes professionnels, agréés par une association professionnelle nationale. Ils vérifient que informations fournies par l’institution ont été traitées selon les règles de l’art et les règlements en vigueur, et détectent ainsi d’éventuelles failles dans le contrôle de gestion de l’institution.
En d’autres termes, c’est une profession organisée, un outil structuré mis au service d’une direction générale ou d’un comité d’audit représentant les intérêts des actionnaires et de toutes parties prenantes (stakeholders).
C’est ainsi une fonction de contrôle, qui s’oriente de plus en plus vers un rôle généraliste pouvant évoluer vers un rôle de conseil.
Mais avant tout, l'audit est un outil d'amélioration continue car il permet de faire l’ « état des lieux » existant afin d'en dégager les points faibles et/ou les non-conformités. Afin de mener par la suite les actions adéquates qui permettront de corriger les écarts et dysfonctionnements constatés.
Quels sont ses enjeux ? Quel est le but concret de l’audit ? En effet, l’audit permet le recueil d’informations objectives dans le but de déterminer si les éléments du système cible satisfont les exigences des référents du domaine concerné. Ainsi on détecte non seulement les anomalies mais également les risques étudiés dans le domaine qui est examiné.
En conclusion, auditer c’est savoir étudier les différents acteurs d’un système pour comprendre et faire comprendre le système actuellement en place ou celui qu’il convient de mettre en place. Concrètement, l’audit vise à vérifier les données des états financiers, à évaluer les principes comptables appliqués, à évaluer les estimations faites par la Direction et enfin, à évaluer la transparence des états financiers dans leur ensemble.
Typologie des missions d’audit :
Comme nous l’avons vu, l’audit tend à s’étendre à de nombreux domaines. Néanmoins, on peut les classer ces missions selon trois critères bien distincts :
- Le caractère facultatif ou obligatoire de l’audit,
- La position de la fonction d’audit c'est-à-dire si elle se fait de manière interne ou externe par rapport à l’entreprise contrôlée,
- Le domaine d’application de cette action et son objectif.
Nous savons que pour certaines entreprises, c’est la loi même qui impose une vérification et plus précisément une attestation des comptes de ladite société par un professionnel qui n’est autre qu’un commissaire aux comptes. Ceci définit donc une mission imposée et définie par la loi.
Il existe également un type de mission contractuelle pour laquelle un expert-comptable ou une société d’expertise comptable est chargée d’accomplir cette mission sans recevoir été imposé par la loi.
DEUXIEME PARTIE
II La démarche d’audit :
Deux types de positionnement de la fonction d’audit
Outre les différents types de mission d’audit, on différencie également l’audit externe de l’audit interne définit par le positionnement de ceux qui auditent, par rapport à l’entreprise auditée.
A Audit externe
L’audit externe est une mission exécutée, obligatoire ou non par une structure extérieure et indépendante de l’entreprise contrôlée mandatée par l’entreprise elle-même ou par des tiers. Cette structure peut être représentée par un cabinet d’audit ou d’expertise-comptable, un cabinet d’avocat. L’audit externe regroupe l’audit comptable ainsi que l’audit financier.
B Audit interne
Quand l’audit est exécuté par une fonction de l’entreprise (salarié), on parle d’audit interne. C’est donc un audit réalisé par ou pour l’entreprise pour régler des problèmes d’ordre internes.
Cependant, pour la démarche d’audit interne ou externe, la marche à suivre est la suivante.
Caractéristiques de la démarche d’audit :
L’audit est une fonction très réglementée. Il faut veiller au respect et à l’application de nombreuses procédures. En effet, un auditeur se doit de respecter certaines règles dans sa mission :
- Il doit être rigoureux, et
- Aller chercher dans les moindres détails, et
- Etre impartial.
La démarche d’audit se présente sous quatre grandes étapes.
La première phase se nomme la phase « amont ». Elle consiste en l’identification des référentiels, le recensement des méthodes de travail spécifiques et particularités réglementaires, et le rassemblement des données à auditer.
Ensuite on trouve une phase de préparation. On définit un calendrier d’intervention, on constitue l’équipe d’audit et on établit un programme de travail.
Ce qui nous amène à la phase préliminaire, avec l’évaluation du contrôle interne (contrôle de gestion ou contrôle interne à l’entreprise qui se charge d’assumer des fonctions de contrôles au sein de l’entreprise & de préparer le travail des auditeurs), qui se fait par une évaluation théorique, qui nous permet d’en déterminer les forces et les faiblesses. On va ensuite tester (évaluer) ces forces apparentes afin d’en mesurer l’effectivité.
Enfin, la phase préliminaire s’achève avec l’évaluation des risques de fraudes.
Pour finir, lors de la phase finale, l’auditeur collecte les éléments probants, formalise des conclusions, les contrôle et les valide et établit un jugement.
On clôt la mission par la matérialisation des travaux d’audit (rédaction du rapport), par une éventuelle consolidation dans le dossier permanent. On rappelle que les entreprises doivent être en mesure de produire un rapport de contrôle qui répertorie toutes les erreurs passées ainsi que les nouvelles mesures prises en charge afin qu’un tiers puissent vérifier que ces problèmes ne soient pas reproduits.
On termine avec l’enregistrement du dossier annuel.
Pour procéder à un bon déroulement de ces missions, quelques outils sont nécessaires. Sont fréquemment utilisés l’entretien d’audit, les observations physiques, les relevés statistiques
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