DEMARCHE CLINIQUE BOPOLARITE
Étude de cas : DEMARCHE CLINIQUE BOPOLARITE. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Eva Miguel • 26 Mai 2016 • Étude de cas • 3 481 Mots (14 Pages) • 1 169 Vues
Démarche clinique Mme f
Identification de la personne soignée : |
- Me V née le 09/04/1977 elle a donc 39 ans.
- Date d’entrée : 08/04/2016
- Type d’établissement : Service fermé Van Gogh à la Chartreuse
- Motif d’entrée : Hospitalisation en SDT pour état d’exaltation maniaque
es SDT sont demandés par l'entourage du malade.Il s'agit de permettre l'admission en soins psychiatriques d'une personne atteinte de troubles mentaux, si deux conditions sont réunies : - son état mental impose des soins immédiats assortis d'une surveillance médicale dans un établissement de santé mentionné à - ses troubles mentaux rendent impossible son consentement
Pièces nécessaires à l'admission : 1 - une demande d'admission (cf modèle) écrite et signée par : • un membre de la famille du patient
• une personne justifiant de l'existence de relations avec le malade antérieures à la demande de soins
• le tuteur ou le curateur
2 - deux certificats médicaux circonstanciés datés de moins de 15 jours
• constatant l'état mental de la personne à soigner
• indiquant les particularités et la nécessité de soins sans consentement
• un seul certificat médical suffit en cas de péril imminent (cf modèle) ou en cas d 'urgence (cf modèle) pour la santé du malade
3 - justificatif d'identité
• du malade
• du tiers demandeur
- Dans les 24 Heures puis dans les 72 Heures qui suivent l'admission e psychiatre confirme ou infirme la mesure de placement.
- Lieu d’habitation : vit chez sa mère depuis un an
- Situation familiale : Célibataire parents divorcés était chez son père pour soutenir son demi frere de 16 ans 1 grand fere avec 3 enfants qyu serait en instance de séparation
- Personne de confiance :son père
- Contexte socioprofessionnel et économique : sans emploi RSA niveau bac +2 cmu complémentaire curatelle envisagée car ne tients pas un boulot plus de 1 mois et ne gere pas bien son argent selon ses parents
Présentation de la personne sur le plan :
PHYSIQUE 165 cm 65kilos IMC 23,9 corpulence normale porte des lunettes
PSYCHIQUE : jeune femme célibataire, parlant fort , logorrhéique ,et intolérante à la frustration
SOCIALE : vivait chez sa mère mais la semaine de son hospitalisation vivait chez son père, ne travaille pas
Antécédents significatifs : |
Antécédents chirurgicaux : Coude gauche fracturé/appendicectomie
Antécédents somatiques entorse cheville il y a 1 mois et demi
Antécédents psychiatriques : dépression réactionnelle
Hospit en SPL puis sous contrainte CHS du 22 mai au 26 juin 2015 pour état hypomaniaque aigu et voyage pathologique au Maroc
Suivi antereur par CMP QUETIGNY pour épisode dépressif
Antécédents familiaux : suicide grand-père paternel
Mère dépressive
Histoire du problème de santé actuel à l’origine de l’hospitalisation : |
Patiente adressée par service des urgences à l’UMAO s pour troubles psycho comportementaux dans un contexte d’état hypomaniaque. La veille le père avait appelé SOS médecin pour état délirant. En effet Les jours avant l’hospitalisation elle vivait chez son père A son arrivée à l’UMAO elle présente une tachypsichie, une logorrhée teinté de notes persécutive dit que son père la frappe, qu’il la harcelle qu’ il la séquestre . le discours part un peu dans tous les sens .
Synthèse d’hospitalisation |
Diagnostic médical prioritaire : |
Trouble de l’humeur Etat hypomaniaque
Traité par
loxapac25mg /ml neuroleptique sédatif matin midi soir coucher 100gouttes par 24h
Abilify15 mg neuroleptique atypique soir 2 comprimés
Stilnox 10mg 1 comprimé au coucher en si besoin (si insomnie)
Séance psychologue si besoin
08/04:entretien psychiatre : hyperactivité psychique caractérisée par une familiarité augmentation de l’estime de soi, mégalomanie motrice par distractibilité, logorrhée
Dit que le s’est mise en colere car son père maltraite son petit frère et quelle veut le protéger .mon père manipule tout le monde et dis des mensonges sur elle
09/04 : AGRESSIVITE dans la revendication sur l’ensemble de la matinée/refuse la prise de traitement sans avoir eu d’explication sur les effets indésirables
11/04 : AGRESSIVITE : à 00h15 envoie des texto à son frère assise par terre dans le couloir. Le soignant l’invite à regagner sa chambre :elle s’énerve tout de suite « le règlement est pourri » monte le ton et dit qu’elle fera comme elle veut au final .
13 /04 entretien psychiatre : toujours hypomane avec logorrhée difficultés à se concentrer
14/04 : mise sous Abilify car toujours agressive
20/04 : demande un entretien avec la cadre de santé : entretien formel de 45 minutes :logorrhée toujours présente mais essaie de se taire quand la cadre lui parle. Reste projective quant à son hospitalisation, rationalisation .Demandeuse d’activité sportive pour l’aider à se poser un peu .
21/04 : toujours hypomane beaucoup de demande de difficulté pour se recentrer reste projective , reste vulnérable. Augmentation de la posologie de l’Abilify : 2 comprimés
Et augmentation loxapac matin midi soir et coucher 25 gouttes
Selon la psychologue : éléments dépressifs présents, troubles bipolaires défense maniaque .Prescription de sport co le 28 /04 par la psychiatre : vigilance par rapport à son comportement
25/04 Me F est légèrement hypomane.Demande de permission refusée par le psychiatre pour le moment.
ne supporte pas la frustration, elle s’ emporte facilement.
27/04 :a vu l’assistante sociale concernant son devenir refuse les foyers d’hébergement ou appartements sociaux
Intolérance à la frustration :veut un deuxieme café s énerve et refuse de prendre son traitement
Autres diagnostics médicaux : |
Problèmes à traiter en collaboration : |
Douleur : présente des céphalées , des douleurs au dos et des douleurs abdominales
08/04 Doliprane 500mg 2 comprimés 2 fois dans la journée en s besoin
18/04 Phloroglucinol 80mg comprimé dispersible si douleur abdominale 3 fois dans la journée avec un délai de 3 heures
25/04 douleur dorsale THIOCOLCHICOSIDE 2 comprimés matin et soir
Et 1 séance de kinésithérapie à visée antalgique
27/04 : dit se sentir soulagée par le traitement
[pic 1]
Diagnostics infirmiers :
Déni non constructif relié à l’incapacité de tolérer la perspective des conséquences de sa maladie chronique (schizophrénie) un questionnement sur l’utilité de ses thérapeutiques se manifestant par une négation des symptômes de sa pathologie, une incapacité d’admettre que sa maladie a des répercussions sur son mode de vie, le refus de prendre ses thérapeutiques
08/4 n’est pas d’accord pour rester hospitalisée alors que l’observation clinique doit se poursuivre où elle présente un déni de ses trouble décrit par ses proches en particulier un vécu très persécutif et une hétéroagressivité lié à un fort sentiment d’insécurité
09/04 : n accepte pas son enfermement
11/4 n a pas conscience du caractère pathologique de ses troubles , c’est-à-dire la présence d’un état hypomaniaque qui ne lui permet pas d’avoir des relations adaptées avec les autres
21/04 : toujours dans le déni des troubles présentés.
25/04 Dénis des troubles qui l’ ont conduite à être hospitalisée sous contrainte.
Melle Fois affirme que ses parents mentent, lorsqu’ ils signalent des troubles du comportements
Dynamique familiale dysfonctionnelle :
14/04 Rdv avec le psychiatre du service et sa mère : interrompt sa mère, la contredit, communication plus que difficile
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