Cours la justice et le droit
Dissertations Gratuits : Cours la justice et le droit. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresun animal ». Cela signifie d’une part que sa sociabilité n’est pas un artifice mais qu’elle tient à son essence mais que la cité constitue un cadre naturel pour que l’homme puisse réaliser ses propriétés et ses vertus. Ainsi, penser l’homme d’un point de vue moral, c’est montrer qu’il se réalise au sein des rapports sociaux conformément à sa nature. La justice sera produit elle aussi dans et par ses relations sociales. Cela étant, c’est au droit qu’il convient de régler la vie sociale à travers laquelle l’homme se réalise, ce qui signifie que le droit n’est pas simplement la conséquence d’une exigence morale. Enfin le débat doit aussi poser le problème de la citoyenneté car si l’état soit s’entourer de garanties cela ne doit pas pour autant exclure le fait que chacun doit pouvoir assumer sa propre responsabilité. Des lors on peut s’interroger pour savoir comment il est possible concrètement de donner aux hommes la liberté. D’un sens, il peut être dangereux de libérer les gens malgré eux, le véritable cependant est permettre une certaine autonomie. La démocratie doit alors être éclairée par l’esprit républicain pour ne pas retomber dans le piège despotique. Dans un 1er temps, nous avons besoin de quelqu’un pour nous éduquer même si cela peut sembler paradoxal par rapport à l’idée de liberté d’autonomie. Il est nécessaire d’avoir une éducation de citoyenne. A ce propos, Kant dans un petit opuscule dit « qu’est-ce que les lumières ? » il invite l’esprit à se séparer de son état premier, de minorité est donc de devenir un citoyen à part entière pose le problème le problème de la citoyenneté dans son ouvrage. « Ose penser par toi-même ». Son projet peut être ainsi perçu de manière pédagogique comme un apprentissage à la citoyenneté. L e but est de permettre à l’individu d’accéder à la clarté de l’intelligence et à l’autonomie du jugement l’enjeu es simple : l’individu doit se libérer de la dépendance social et politique à l’égard des maîtres et des tuteurs. Pour finir il faut garder à l’esprit qu’il y a menace sur les gens lorsqu’il y a projet sur eux d’où la question : peut –on imposer la libération ? Il semble que le plus grand danger de la démocratie soit de se figer dans un projet. De la même façon, si nous étions amenés à voter pour tout ceci constituerai une absurdité à la question « qu’est-ce qui ne va pas ? ». Et bien on peut répondre que c’est peut être l’idée démocratique qui constitue une menace par rapport à l’aspiration démocratique qui consiste à responsabiliser les gens. Finalement il s’agit de savoir ce que l’on veut et ou la démocratie reste une valeur. On peut estimer qu’elle reste une valeur lorsqu’elle laisse aux personnes le droit de décider elle-même. Simplement pragmatique de réguler les rapports humains entre eux. Concrètement le droit né de la contradiction qu’il y a entre d’un coté l’impératif moral de justice et de l’autre les pratiques de la vie sociale. C’est pourquoi un individu est rarement satisfait sur le plan moral par les décisions de justice.
III. Un arbitraire du droit par opposition à un idéal de justice.
Aristote montre comme le droit et à la fois naturel et conventionnel. L’homme cherche à se persuader que les lois ont un fondement absolu qu’elles relèveraient d’une référence supérieure qui les rendrait légitimes. Mais par la, l’homme se cache à lui-même, le caractère arbitraire du droit. A ce sujet Pascal s’interroge sur le sort qu’il fallait réserver à cette illusion : faut –il convaincre le peuple que le droit n’est pas en lui-même juste alors que c’est cette croyance que fonde le respect. Et d’ailleurs la justice humaine peut elle être autre chose que le droit que les hommes établissent même si ils idéalisent son origine. A partir de la, il nous faut étudier toutes les propositions qu’a pu prendre le droit dans le temps.
IV. Les tentatives de réduction du droit à la force.
A. Le droit ramène à la force.
1. Les sophistes contre Socrate : Calliclès la justice selon la nature.
Pour Calliclès, le bien c’est l’affirmation vitale, le plaisir c’est assouvir ses passions quitte à s’imposer au plus faible. La loi de la nature c’est donc la domination sur le plus faible pour satisfaire ses propres désirs « mieux vaut commettre une injustice que de la subir » oui mais les faibles se sont associés et on conçut des lois civiles et juridiques mais pour Calliclès, celles-ci ne sont qu’un instrument dans l’intérêt des faible pour limiter la domination des forts. A se propos Calliclès dit « selon moi, les lois sont faites par les faible et par le plus grand nombre c’est pour eux et dans leurs intérêt qu’ils font et distribuent les éloges et les blâmes et pour effrayer les plus forts, ceux qui sont capables d’avoir l’avantage sur eux, pour les empêcher de l’obtenir ils disent qu’il est honteux et injuste d’ambitionner plus que sa part et c’est en cela que consiste l’injustice à vouloir plus que les autres ». Donc, les lois elles même ne seraient qu’un moyen de lutte contre les individus aux groupes sociaux.
2. Marx : dénonciation de la légalité bourgeoise.
Celle-ci serait une arme dans la classe dominante. En effet Marx remarque que la légalité bourgeoise à tendance à réprimer la délinquance en col blanc. Votre droit n’est la que la volonté de votre classe érigée en loi. Volonté dont le contenu est déterminé par les conditions matérielles de votre classe.
B. La force ne fait pas le droit.
Il faut distinguer deux ordres : _l’ordre de ce qui est, qui relève du fait, et l’ordre de ce qu’il doit être, qui fait référence à la norme, à la règle. Ce que Rousseau veut montrer c’est qu’on ne peut pas passer l légitimement du 1er à la seconde. Ex : ce n’est pas parce que j’ai cette montrer a mon poignet que j’en suis le légitime propriétaire. D’un point de vue pratique, nul ordre social stable ne pourrai être fondé par la force car dès que le dominé aurait la moindre possibilité physique d’échapper à cette domination il pourra le faire légitiment en utilisant la même logique que celle qu’il a asservit. Hors à ce propos, Rousseau pose une question importante : Qu’est-ce qu’un droit qui périt quand la force cesse ?
V. Autre source de difficulté : l’essence possible et inconciliable de la notion de justice.
Il serait prétentieux de vouloir énumérer tout les sens possible de la notion de justice, nous allons donc prendre quelques exemples les plus importants qui constituent les conceptions les plus courantes de la justice celle dont on voit le caractère inconciliable.
A. A chacun la même chose.
D’après cette conception tout les êtres doivent être considérer de la même manière sans que l’on tienne compte d’aucune particularité qui les distinguent. Dans ces conditions il est juste que tous soient traités de la même façon sans aucune discrimination, sans aucun discernement. Dans l’imagerie populaire l’être parfaitement juste c’est la mort qui vient frapper tous les hommes sans égard pour les privilèges.
B. A chacun selon ces mérites.
Cette conception de la justice ne demande plus l’égalité de tous, mais un traitement proportionnel à une qualité propre, celui du mérite de la personne humaine. Mais comment définir le mérite ? Quelle commune mesure trouvé entre les mérites de plusieurs êtres ? Quels sont les critères dont il faut tenir compte ? Faut t-il tenir compte du résultat de l’action ? D’ordinaire non seulement on ne répond pas à ces question mais on ne se les poses même pas, simplement par habitude, on ne fait intervenir que la valeur moral de l’individu.
C. A chacun selon ces œuvres.
On ne réclame pas un traitement égal entre les individus, mais un traitement proportionnel seulement le critère n’est plus moral, parce-que il ne tient plus compte ni de l’attention, ni des sacrifices accomplis mais uniquement du résultat de l’action. Ici le critère choisis n’est certes pas satisfaisant du point de vue moral mais il est d’une application beaucoup plus simple. C’est de cette conception que s’inspire le règlement des salaires, c’est aussi de cette conception que s’inspire les examens et les concours.
D. A chacun selon ces besoins.
Cette formule de la justice au lieu de tenir compte des mérites de l’homme ou de sa production vise d’avantage à diminuer les souffrances, qui résulte de l’impossibilité ou l’individu se trouve de satisfaire ses besoins essentiels. Cette formule et celle qui se rapproche le plus de notre conception de la charité, elle doit se baser sur des critères formelles. Ainsi on va tenir compte d’un minimum vital qu’il faut assurer à chaque individu, par exemple tenir compte de ses charges de famille, de savoir si on est en bonne ou mauvaise santé. Cette formule de la justice et celle qui s’impose le plus dans la législation social contemporaine bien que depuis quelque temps on constat une régression. Il faut savoir que c’est cette formule qui avais mi en échec l’économie libérale, ou le travail assimilé à une marchandise été soumis aux lois des offres et des demandes. La protection du travail, des
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